Retour cauchemardesque

[clementiel38]

Hello everybody,

Me voila maintenant une semaine que je suis rentré, et le moral est au plus bas.

Après 3 semaine passées là-ba, en tant qu'étudiant (dans l'empire state building), j'ai vécu la meilleure expérience de ma vie.

J'ai rencontré tant de gens plus intéressants les uns que les autres, venant de tout les états des US (californie, kentuky, virginia, etc), de tous les pays du monde, des homeless, des riches mannequins a colombus circle, des noirs, blancs, asiatiques, et à aucun moment je me suis senti différent.

Avant ce voyage, je n'était pas très optimiste, étant déjà parti il y a 4 ans, en tant que touriste en famille, mais maintenant, à 19 ans, tout seul, c'était magnifique.

J'ai tellement aimé la mentalité, différente de la ville ou je vis (grenoble) ou les gens sont tellement prétentieux, froids, agressifs, et fermés d'esprit.

Je voulais rester là bas sur place et tout abandonner mes études et tout le monde en France, hélas, le probleme de visa m'a fait revenir

j'ai du dire aurevoir à tous les amis que je me suis fais là-bas, tellement dur de dire adieu a tous ceux qu'on aime

Je conseille ce voyage a tout le monde

Hélas, le retour dans ma ville est horrible, je ne m'y suis toujours pas fait, ou il ne se passe rien, personne sort le soir, il n'y a absolument rien a faire, c'est horriblement déprimant, vide et froid.

Avec l'antipathie des gens ici, je me croyais associable et introverti, mais a new york je me suis rendu compte que j'étais très sociable, le problème venait de l'esprit étroit des gens d'ici ....

Tout me semble si minable et ennuyeux ici maintenant... je suis bloqué ici comme un prisonnier qui attend de s'évader

Hier j'étais encore en mode américain, je parlais avec tout le monde, et les gens étaient du genre (il veut quoi lui, jveux pas lui parler moi)

Je ne comprendrais jamais le problème des gens en France...

Sans parler de l'impolitesse ambiante et le manque de courtoisie au volant et dans la rue/transport qui m'a tant frappé !

La-bàs, je me sentais chez moi, je me sentais new yorkais, ici j'ai l'impression d'être très différent des autres (au niveau du caractère, mentalité,etc)

Suis-je le seul a être prit d'une dépression inexplicable à mon retour en france, et de vouloir tout abandonner pour repartir?

[gerald]

hello,

je comprends mais il va falloir que tu prennes un peu de recul tu sais... il faut gérer le contre-coup. Tout paraît plus beau, plus grand, plus mieux
Peut-être que de t'être défoulé ici aura un peu soulagé ta frustration... Pour la gérer je te conseille de poursuivre ton aventure en reprenant tes photos par exemple, retravaille les : en partageant ton expérience ici avec les autres forumeurs sur forumny... En partageant tes photos de voyage sur le forum aussi...
D'ici une semaine ça ira mieux déjà

[Kareen]

Sentiment bien courant au retour d'un voyage là-bas ...

Il te reste à essayer d'y retourner, peut-être en tant qu'étudiant ou pour des vacances

[Olin53]

Je te rassure, je ne suis resté qu'une semaine et effectivement, j'ai l'impression de croiser pleins de "petits esprits fermés" et que tout ce qu'on voit est fade.

[Jeff]

je me suis toujours demandé pourquoi ca fait toujours cet effet là le retour de NYC...Toutes les personnes que je connais vivent le même badtrip...et je pense pas que ce soit juste une histoire de fin de vacances....nan?

[louysez]

Pour te reconforter, dis-toi que les US sont grosso modo a 50% republicains.

[Violet13]

Non, on a toujours le blues quand on revient de NY...

Et ce n'est pas pareil quand on part ailleurs...

Il faut juste prévoir le prochain voyage pour aller mieux !

[Missitaly]

Ca nous le fait à tous effectivement ... et j'habite aussi Grenoble, donc je comprends tout à fait

[ben49]

Hello everybody,
Après 3 semaine passées là-ba, en tant qu'étudiant (dans l'empire state building), j'ai vécu la meilleure expérience de ma vie.

J'ai rencontré tant de gens plus intéressants les uns que les autres, venant de tout les états des US (californie, kentuky, virginia, etc), de tous les pays du monde, des homeless, des riches mannequins a colombus circle, des noirs, blancs, asiatiques, et à aucun moment je me suis senti différent.

Hello,

Tu y a fais quoi la bas pendant trois semaines au Empire State Building ?

[zebulong]

Peut-être que tu es fait pour vivre dans une ville plus grosse, comme Paris ? Ca c'est juste pour le côté "qui bouge".

Moi ce qui m'a marqué à NY où je ne suis resté que 6 jours, c'est l'énergie que dégagent les gens. Ils ont la niaque. Que ce soit pour faire rentrer de l'argent pour l'armée du salut ou pour gagner un peu de sous en se déguisant en Mickey pour poser avec les touristes ... Ils n'ont jamais l'air fatigués, toujours en forme, avec leur éternel "Enjoy" qui en effet nous change de notre climat de crise dans lequel nous baignons en France (et qui hélas est une réalité).

Pourtant pendant que nous y étions il y a eu cette effroyable fusillade dans une école ... Je ne dirais pas qu'on a fait le tour des Etats-Unis en ayant vu Manhattan, ce serait comme voir Paris et penser qu'on a vu la France.

Oui j'ai apprécié cette courtoisie naturelle chez les New-Yorkais et les Américains touristes, qui va de soi chez moi et m'a tout de suite correspondu (question d'éducation). Failli me casser la figure en traversant en plein dans une cohue. Quelqu'un m'a tout de suite attrapé le bras pour que je ne tombe pas et s'est assuré que j'allais bien. Sidéré !
Ca donne une impression de solidarité. Mais est-ce réel ou une impression agréable ?

Ils m'ont semblé aussi très sûrs d'eux, mais dans le bon sens (pas dans le sens trop sûr de soi qui est prétentieux). Comme si tout leur paraissait simple et faisable. Je ne ressens pas du tout cela. J'aimerais me sentir sûr de moi comme ça, sans en faire trop.
Education ? Climat national ?
Classés aisées croisées à NY ?? (les nôtres aussi sont souvent sûres d'elles !)

[clementiel38]

Le débat ouvert est très intéressant ^^

J'y repart en juillet pour 2 mois

C'est impressionant comment l'énergie que cette ville dégage provoque un manque c'est comme une drogue