Vacances gâchées...
Modérateurs : patricia, Didier, photos, photo
Vacances gâchées...
Pourquoi nous ? C’est la question que nous nous sommes posée tout au long de notre séjour. Qu’avons-nous fait, et à qui, pour mériter tout cela ?
Pourtant, tout avait bien commencé. La personne au guichet Lufthansa de Toulouse nous délivre les billets, ceux de la correspondance sont déjà là, un stress de moins vu que nous n’avons qu’une heure entre les deux vols.
Puis, tout de suite après, tout part en sucette. Big time.
Tout d’abord, notre vol est annoncé avec 50 minutes de retard. « C’est le maximum, ça ne pourra pas être pire. », annonce miss Luf. Je veux bien la croire, je vais acheter quelques magazines.
À mon retour, le retard annoncé est de 1h30. Miss Luf nous assure que la correspondance va nous attendre. Il n’y a aucun problème. Je vais amener ma fille aux toilettes.
Lorsque je reviens, c’est 3h de retard. Le discours de miss Luf change un peu « Normalement, aucun avion ne décolle de Francfort, c’est la purée de pois. Mais, au pire, vraiment au pire, il y a un autre avion à 17h, vous prendrez celui-là ». Bon, pas rassuré, mais je la crois toujours. Je n’ai pas vraiment le choix.
Finalement, nous partons avec 2h30 de retard. Le steward me confirme : « C’est un véritable bazar à Francfort, tous les avions sont cloués au sol, votre correspondance sera là, pas de problème ». Aucune raison de ne pas faire confiance, après tout c’est leur boulot.
Arrivés à Francfort, nous cherchons notre avion sur la liste des départs ; il n’y est pas. Il semblerait qu’il ait réussi à décoller. Nous allons quand même voir, à tout hasard, du côté de la porte d’embarquement, à 5 kilomètres, où un employé très aimable nous dit de revenir au point de départ en nous riant presque au nez.
Nous trouvons un guichet Lufthansa, où nous entreprenons de faire la queue. Au bout d’une heure (les temps que je donne ne sont pas exagérés, une heure c’est vraiment une heure, ndlr), nous avons fait un mètre. Vous pouvez essayer chez vous, ça va vous plaire. Un autre employé nous conseille une autre queue, plus loin dans l’aéroport. Nous y allons.
Il y a en effet beaucoup moins de monde. Après ¾ d’heure, on me dit qu’il faut prendre un ticket, ce qui n’est inscrit nulle part, sauf près de la machine à tickets, plus loin dans le hall. J’ai le numéro 552, et c’est apparemment le 890 qui passe. D’après un rapide calcul, j’ai donc environ 650 personnes devant moi. Même à la sécu, ça ne s’est jamais vu.
Surtout que, après une autre heure et quart, le numéro qui passe est le... 907. D’après un autre rapide calcul, il me reste à peu près 40 heures de queue. N’écoutant que mon instinct de français, j’avise un guichet libre, explique à l’employé qui veut absolument voir mon numéro que mes filles sont en train de démonter les barrières de l’aéroport et que je DOIS passer maintenant. Au bout d’un quart d’heure, je ressors avec des places en liste d’attente pour le vol de 17 heures (« mais ne vous inquiétez pas, il y a des tas d’annulations, vous êtes sûrs de partir ce soir »), un peu courbé pour éviter le lynchage par les numéros 058, 134 et 467.
A 16h15, nous sommes 40èmes sur la liste d’attente. Lorsque l’avion part, nous sommes 30èmes. Pas mal, mais pas suffisant. Nous commençons une autre queue, avec tous les autres déçus du vol de 17 heures.
Nous nous retrouvons entre français, une dizaine, nous demandons à parler à un responsable, on nous répond dans un grand éclat de rire qu’ils sont rentrés chez eux. Il y a deux personnes au guichet, nous sommes parmi les premiers dans la file, mais il faut à peu près 20 minutes pour traiter chaque dossier... A 20h, je donne l’autorisation à mes filles de démonter pour de vrai les barrières et les tapis roulants. Nous passons vers 20h30, en étant arrivés à 17h15 dans la queue. Etant quatre, nous obtenons à grand peine des places sur un Francfort-Heathrow le dimanche à 16h, puis un Heathrow-JFK à 19h GMT, arrivant à 23h30. Soit environ 36 heures après l’heure prévue de notre arrivée. Un jour et demi de vacances en moins, remplacés par 7 heures de queue, un (bon) repas du soir dans un (bon) hôtel d’aéroport, une (moyenne) nuit dans le même hôtel, beaucoup de stress (ma femme et moi avons eu le même sentiment en revenant à l’aéroport le dimanche, une grosse boule d’angoisse au ventre qui a eu beaucoup de mal à passer), et, pour mon épouse, sensible aux changements de température dans l’aéroport, un gros coup de froid, qui s’est traduit par quatre jours de fièvre et d’état grippal une fois à New-York. On a déjà vu mieux, comme vacances. Mes filles, pour qui c’était la première fois à New York, ont eu beaucoup de mal à se remettre du stress de l’attente dans cet aéroport, et n’ont pas apprécié le séjour comme elles auraient dû. Si on ajoute à ça la pluie et le mauvais temps, on a une idée de ce que peuvent être des vacances gâchées. Par-dessus tout, même si le brouillard est quelque chose d’inévitable, j’en veux énormément à la Lufthansa pour sa gestion de la crise de manière quasi inhumaine (aucune prise en charge des enfants ni des adultes, aucune information, pas de boissons ou presque pour 3 heures de queue, employés qui vous rient au nez, guichets vides...). Voilà pour la colère, je pourrais encore en rajouter tant ces deux jours ont été hallucinants, mais je pense que tout le monde a compris.
Ceci dit, j’ai quand même pris quelques photos, que je mettrai à la suite de cet article, dès que je les aurai triées.
Pourtant, tout avait bien commencé. La personne au guichet Lufthansa de Toulouse nous délivre les billets, ceux de la correspondance sont déjà là, un stress de moins vu que nous n’avons qu’une heure entre les deux vols.
Puis, tout de suite après, tout part en sucette. Big time.
Tout d’abord, notre vol est annoncé avec 50 minutes de retard. « C’est le maximum, ça ne pourra pas être pire. », annonce miss Luf. Je veux bien la croire, je vais acheter quelques magazines.
À mon retour, le retard annoncé est de 1h30. Miss Luf nous assure que la correspondance va nous attendre. Il n’y a aucun problème. Je vais amener ma fille aux toilettes.
Lorsque je reviens, c’est 3h de retard. Le discours de miss Luf change un peu « Normalement, aucun avion ne décolle de Francfort, c’est la purée de pois. Mais, au pire, vraiment au pire, il y a un autre avion à 17h, vous prendrez celui-là ». Bon, pas rassuré, mais je la crois toujours. Je n’ai pas vraiment le choix.
Finalement, nous partons avec 2h30 de retard. Le steward me confirme : « C’est un véritable bazar à Francfort, tous les avions sont cloués au sol, votre correspondance sera là, pas de problème ». Aucune raison de ne pas faire confiance, après tout c’est leur boulot.
Arrivés à Francfort, nous cherchons notre avion sur la liste des départs ; il n’y est pas. Il semblerait qu’il ait réussi à décoller. Nous allons quand même voir, à tout hasard, du côté de la porte d’embarquement, à 5 kilomètres, où un employé très aimable nous dit de revenir au point de départ en nous riant presque au nez.
Nous trouvons un guichet Lufthansa, où nous entreprenons de faire la queue. Au bout d’une heure (les temps que je donne ne sont pas exagérés, une heure c’est vraiment une heure, ndlr), nous avons fait un mètre. Vous pouvez essayer chez vous, ça va vous plaire. Un autre employé nous conseille une autre queue, plus loin dans l’aéroport. Nous y allons.
Il y a en effet beaucoup moins de monde. Après ¾ d’heure, on me dit qu’il faut prendre un ticket, ce qui n’est inscrit nulle part, sauf près de la machine à tickets, plus loin dans le hall. J’ai le numéro 552, et c’est apparemment le 890 qui passe. D’après un rapide calcul, j’ai donc environ 650 personnes devant moi. Même à la sécu, ça ne s’est jamais vu.
Surtout que, après une autre heure et quart, le numéro qui passe est le... 907. D’après un autre rapide calcul, il me reste à peu près 40 heures de queue. N’écoutant que mon instinct de français, j’avise un guichet libre, explique à l’employé qui veut absolument voir mon numéro que mes filles sont en train de démonter les barrières de l’aéroport et que je DOIS passer maintenant. Au bout d’un quart d’heure, je ressors avec des places en liste d’attente pour le vol de 17 heures (« mais ne vous inquiétez pas, il y a des tas d’annulations, vous êtes sûrs de partir ce soir »), un peu courbé pour éviter le lynchage par les numéros 058, 134 et 467.
A 16h15, nous sommes 40èmes sur la liste d’attente. Lorsque l’avion part, nous sommes 30èmes. Pas mal, mais pas suffisant. Nous commençons une autre queue, avec tous les autres déçus du vol de 17 heures.
Nous nous retrouvons entre français, une dizaine, nous demandons à parler à un responsable, on nous répond dans un grand éclat de rire qu’ils sont rentrés chez eux. Il y a deux personnes au guichet, nous sommes parmi les premiers dans la file, mais il faut à peu près 20 minutes pour traiter chaque dossier... A 20h, je donne l’autorisation à mes filles de démonter pour de vrai les barrières et les tapis roulants. Nous passons vers 20h30, en étant arrivés à 17h15 dans la queue. Etant quatre, nous obtenons à grand peine des places sur un Francfort-Heathrow le dimanche à 16h, puis un Heathrow-JFK à 19h GMT, arrivant à 23h30. Soit environ 36 heures après l’heure prévue de notre arrivée. Un jour et demi de vacances en moins, remplacés par 7 heures de queue, un (bon) repas du soir dans un (bon) hôtel d’aéroport, une (moyenne) nuit dans le même hôtel, beaucoup de stress (ma femme et moi avons eu le même sentiment en revenant à l’aéroport le dimanche, une grosse boule d’angoisse au ventre qui a eu beaucoup de mal à passer), et, pour mon épouse, sensible aux changements de température dans l’aéroport, un gros coup de froid, qui s’est traduit par quatre jours de fièvre et d’état grippal une fois à New-York. On a déjà vu mieux, comme vacances. Mes filles, pour qui c’était la première fois à New York, ont eu beaucoup de mal à se remettre du stress de l’attente dans cet aéroport, et n’ont pas apprécié le séjour comme elles auraient dû. Si on ajoute à ça la pluie et le mauvais temps, on a une idée de ce que peuvent être des vacances gâchées. Par-dessus tout, même si le brouillard est quelque chose d’inévitable, j’en veux énormément à la Lufthansa pour sa gestion de la crise de manière quasi inhumaine (aucune prise en charge des enfants ni des adultes, aucune information, pas de boissons ou presque pour 3 heures de queue, employés qui vous rient au nez, guichets vides...). Voilà pour la colère, je pourrais encore en rajouter tant ces deux jours ont été hallucinants, mais je pense que tout le monde a compris.
Ceci dit, j’ai quand même pris quelques photos, que je mettrai à la suite de cet article, dès que je les aurai triées.
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- C'est l'Amérique !
- Messages : 3423
- Inscription : 26 mars 2006, 00:44
Je suis désolé pour vous...
C'est vrai que Luftansa a été vache sur ce coup là !
C'est vrai que Luftansa a été vache sur ce coup là !
Oh , sincèrement désole pour toi stumpyjoe . C'est vrai que ça ne te rendra pas le séjour catastrophique que ta famille et toi même avez passer , mais des compensations financières me semblerait être le minimum de la part de la compagnie . @+
Ah quel dommage de voir ces vacances gâchés par tant d'incompétence de la part de la compagnie. Dès le départ à Toulouse elle aurait du vous rerouter.
Tu peux toujours demander une compensation mais je crains fortement que tu ne recoives rien du tout. La compagnie vous à "emmener" à destination et a fourni repas + nuit d'hotel. Essaye quand même.
Bon courage
Tu peux toujours demander une compensation mais je crains fortement que tu ne recoives rien du tout. La compagnie vous à "emmener" à destination et a fourni repas + nuit d'hotel. Essaye quand même.
Bon courage
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- Messages : 150
- Inscription : 14 oct. 2009, 17:15
Désolé pour les vacances gâchées mais vous êtes quand même arrivés à partir, c'est l'essentiel. Vous serez obligés d'y retourner, c'est le bon côté de l'aventure.
Je suis vraiment désolée pour vous. Quelle poisse !!!
C'est sur que ce n'est pas les vacances dont vous aviez rêvé... J'espère que vous arriverez a reprogrammer un autre voyage a New York pour mieux apprécier la ville et effacer cette mauvaise expérience.
Courage pour le combat avec lufthansa pour obtenir une compensation maintenant.
C'est sur que ce n'est pas les vacances dont vous aviez rêvé... J'espère que vous arriverez a reprogrammer un autre voyage a New York pour mieux apprécier la ville et effacer cette mauvaise expérience.
Courage pour le combat avec lufthansa pour obtenir une compensation maintenant.
Comme quoi la proverbiale efficacité des Allemands est bien un mythe... Je compatis d'autant plus avec vous qu'étant aussi passé par l'aéroport de Francfort, je l'ai trouvé mal conçu, peu agréable et en plus franchement dégueulasse... donc, j'imagine devoir patienter dans ces conditions avec des enfants....
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- Messages : 746
- Inscription : 15 avr. 2009, 11:14
Un gros gros gâchis vous avz regardez les moyens que vous avez de vous retrouner contre la compagnie pour des dommages?
Envoyer une lettre au service client etc..?
Bon courage pour cette bataille qui je pense dois être menée rien que pour le prix de la nuit non passée à NY..
Vraiment désolée pour vous...
Envoyer une lettre au service client etc..?
Bon courage pour cette bataille qui je pense dois être menée rien que pour le prix de la nuit non passée à NY..
Vraiment désolée pour vous...
pfff désolée pour vos vacances gâchées
Est-ce que le témoignage de Tropicalmaid pourra vous aiguiller au niveau indemnités ? Jetez un coup d'oeil, on se sait jamais : https://forum.cnewyork.net/viewtopic.php?t=37486&start=0
Je vous souhaite de pouvoir refaire le voyage dans de bonnes conditions afin d'oublier au plus vite celui ci !
Est-ce que le témoignage de Tropicalmaid pourra vous aiguiller au niveau indemnités ? Jetez un coup d'oeil, on se sait jamais : https://forum.cnewyork.net/viewtopic.php?t=37486&start=0
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