JOUR 7 VENDREDI 25 MARS 2005
Avant-dernier jour à Gotham City, le ciel est encore grisâtre aujourd’hui, mais là encore il ne pleut pas, autrement dit, pas de quoi perturber mes pérégrinations.
N’ayant pas encore vraiment faim, je me rends sur la 1st Avenue prendre la ligne de bus qui m’emmène jusqu’au Queensboro Bridge à hauteur de la 59th St. Au programme ce matin, Roosevelt Island via son téléphérique qui longe l’impressionnant pont métallique.
Je remonte donc vers la 2nd Avenue où se trouve la station du téléphérique (« Tramway » en anglais, attention à l’amalgame). Bonne nouvelle, même si c’est plutôt anecdotique, la metrocard est acceptée pour traverser de cette manière, contrairement à ce que m’indique mon guide, ça m’évitera de « casser » un billet. Je passe donc le portique, et je monte à bord. Le « conducteur » attend un peu que le téléphérique se remplisse, ça me laisse le temps de sortir mon appareil photo.
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Une fois la cabine suffisamment remplie aux yeux du « conducteur » (je ne vois pas comment le nommer autrement), on entame le voyage, et à ce moment-là je ne regrette pas d’avoir fait le choix de la visite de Roosevelt Island, car rien que pour la vue qu’on a du téléphérique, ça vaut le coup, entre la perspective de la 1st Avenue, le Queensboro Bridge ou le siège de l’ONU…
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La traversée est vite bouclée, j’atterris donc sur Roosevelt Island, un endroit parmi les plus atypiques à New York. Tout y est d’un calme qui jure vraiment avec l’agitation caractéristique de Big Apple. Mon guide explique qu’à la fin des 60’s, le maire de New York, John Lindsay, souhaitait y établir une communauté dont les membres vivraient dans un environnement préservé de l’automobile. En fait, j’y ai vu énormément de voitures, même si très peu circulaient. Par contre, la vue sur Big Apple y est plus appréciable que l’architecture assez morose de l’endroit. On y dispose d’un excellent point de vue sur le siège de l’ONU.
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Le seul endroit de New York (à ma connaissance) où l’on puisse croiser des oies en liberté.
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Le tour de Roosevelt Island est bouclé assez rapidement, et comme la faim commence à se faire sentir, je reprends le téléphérique, qui est presque plein à craquer cette fois-ci. Nouvelle série de photos dans le sens retour.
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De retour à Manhattan, je suis mon chemin vers l’est le long de la 60th St. jusqu’à la 3rd Ave, où je fais une petite incursion chez Bloomingdale’s. Je ne trouve rien qui ne retienne particulièrement mon attention, puis en sortant, je fais une incursion au Levi’s Store situé sur Lexington Ave à hauteur de la 57th St. La longue file pour les cabines d’essayage me décourage à acheter un jean ici.
Je rejoins ensuite Park Ave, puis redescends vers le sud, je veux voir Grand Central de l’intérieur cette fois. Cette partie de Park Avenue (entre la 60th et le Met Life Building) est vraiment la plus prestigieuse, et le passionné de belles voitures que je suis ne peut s’empêcher de faire une halte devant la concession Ferrari – Maserati.
J’atteins ensuite le Met Life Building, traversé par une galerie publique qui aboutit directement dans l’impressionnante Main Concourse de Grand Central, qui donne une impression de fourmilière, tant les allées et venues sont nombreuses.
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Je remonte ensuite sur Madison Ave, et m’arrête enfin prendre un copieux petit-déj’ dans un… (à votre avis, dans la continuité des précédents ?).
Une fois rassasié, la prochaine étape s’avère être la New York Public Library, située à seulement un block. Dès l’entrée, on passe au détecteur à métaux, et on fouille mon sac, opération renouvelée à deux reprises lors de ma petite visite de la bibilothèque.
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L’impressionnante et non moins immense salle de lecture.
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Dans l’une des salles d’exposition de la bibliothèque dont le thème est la France sous Napoléon, je tombe sur une carte de France de l’époque pour laquelle je suis bluffé de voir qu’il y figure ma ville, Châtellerault. Et là je me sens tout con, car je suis capable d’être épaté par un tel détail.
Bref, il est presque midi lorsque je dévale les marches devançant l’édifice, et je file le long de la 42nd St vers l’est. Je m’arrête à Bryant Park pour manger un morceau. Bryant Park est vraiment un beau parc, d’où la vue l’Empire State Building est impressionnante (cela dit, personnellement je suis plutôt resté fan de l’ambiance qui règne à Washington Square Park).
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Je reprends ma route en direction de Times Square, plus particulièrement de mon « Easy Internet Cafe », où je dois organiser mon retour avec mes proches, histoire d’être sûr qu’il y aura bien quelqu’un pour me récupérer à la gare de Poitiers. Manque de bol, 75 % des ordinateurs de la salle sont en panne de connexion, comme beaucoup d’autres, je me suis fait avoir d’un dollar dans l’affaire ! Finalement, la panne cesse au bout d’un moment, j’ai pu envoyer tous les mails que j’avais à envoyer, et désormais il ne me reste qu’à profiter de ces derniers moments à New York.
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Je décide ensuite de retourner à Central Park, en espérant que le temps plus agréable que dimanche dernier me permettra d’y croiser plus de monde. J’atteins le parc par le sud, au niveau de l’Essex House, et arrive rapidement vers la patinoire, d’où on se sent vraiment minuscule vis-à-vis des immeubles de South Central Park.
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Je poursuis mon périple à travers le parc, bien plus fréquenté que dimanche, jusqu’au Metropolitan Museum Of Art, le temps d’admirer l’obélisque égyptien appelé « Cleopatra’s Needle », puis je reprends la direction du sud.
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Je fais une petite pause sur un banc près du plan d’eau de Conservatory Water, où l’on peut habituellement observer des régates de bateaux radiocommandés au milieu des canards (sauf que ce jour-là, ils n’étaient pas très nombreux).
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Je longe le zoo du parc (dont l’entrée est payante), avec une petite vue sur les otaries de l’extérieur.
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Je quitte ensuite Central Park pour rejoindre Times Square à nouveau, histoire de m’imprégner une dernière fois de l’ambiance de Theater District, sachant que je ne compte pas y repasser le dernier jour. Sur le chemin, je suis impressionné de voir toute une file de voitures de la NYPD, les sirènes hurlantes, je me demande quelle peut être l’urgence pour qu’ils soient aussi nombreux (8 ou 9).
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Délaissant Times Square et sa foule continuelle (snif), je joue mon dernier atout pour trouver mon fameux cd : la boutique « Fat Beats » dans West Village (406 6th Ave), spécialisée hip-hop. Je demande au vendeur, qui me dit qu’il n’en a plus, mais me donne quand même un tuyau. Il me laisse les adresses de deux sites web spécialisés, en me disant que je trouverai certainement ce que je cherche –enfin !!!- (nb : effectivement, dès mon retour j’ai donc pu commander, et recevoir Deltron 3030 par le biais de ce site –
www.sandboxautomatic.com).
Ouf, je n’ai pas fait le déplacement pour rien.
Après ça, je rentre me poser une heure à ma piaule, avant de repartir vers l’Empire State building pour une deuxième visite de l’observatoire, de nuit cette fois. A la sortie du métro d’Herald Square, des Breakers sont en plein show, et attirent nombre de badauds., Ces gars-là sont vraiment doués, je les ai mitraillés de photos (je leur ai laissé quelques dollars pour le coup).
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Je me prends un hot dog pour dîner dans la file d’attente. J’entame la file dehors sur le trottoir de la 5th avenue vers 20h, et n’atteins l’observatoire que vers 23h (encore pire que la première fois vers midi). Par contre, une fois en haut, le froid de canard mis à part (et oui, c’était en mars je vous rappelle), le spectacle est encore plus ahurissant que de jour. Un océan de lumières s’offre à moi, même le Verrazzano Narrows Bridge est reconnaissable grâce à ses « guirlandes vertes ». Je suis resté en haut jusqu’à la fermeture de l’observatoire à minuit, malgré le froid.
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Sur le retour vers l’hôtel, rencontre avec un « Stretch Hummer » (si on peut appeler ça comme ça), un engin pour le moins impressionnant.
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Je suis rentré assez fatigué à mon hôtel, mais me suis endormi paisiblement, la tête pleine d’images de « New York by night », avant d’entamer mon dernier jour.