Moi et...l'Empire State Building
Modérateurs : patricia, Didier, photos
Moi et...l'Empire State Building
Poussée par tous vos encouragements, je vous livre ce que je viens de pondre! J'espère vous faire autant frissonner que le premier récit!
(désolée, c'est encore long... )
Passage au Duane Reade
Premier jour de ce second voyage ! Après avoir mangé un bagel typiquement délicieux, je prends le métro direction l’Empire State Building. Ou comment s’en mettre plein la vue dès son arrivée ? Il est à peine 17h mais on m’a bien spécifié d’y aller tôt pour éviter les files à l’entrée.
Histoire de m’approvisionner en grignotages et boissons pour monter là-haut, je pousse la porte vitrée. Mais même cette chaîne de supérettes évoque chez moi l’Amérique. Tous ces produits qu’on ne trouve pas chez nous font partie du voyage. Je peux alors m’imaginer ce qu’achètent ces new-yorkais dont je rêve la vie. Des produits de petits-déjeuners aux bonbons en passant par les céréales et les boissons de toute les couleurs.
Je me contente d’un bon vieux Coca-Cola (même les bouteilles ont l’air plus belles ici !) et d’un sachet de mini cookies. Tiens je vais prendre ces chocolats Hershey’s, ça ça fait vraiment New York. Même si je sais que le goût ne vaut pas le chocolat belge…
J’attends mon tour à la caisse. J’attends le traditionnel « Next ! » qui me fait sourire. La fille semble parfaitement peu intéressée par ce qu’elle fait. Elle me regarde à peine, scanne mes articles en regardant à gauche, tire un sachet en plastique en regardant à droite, dit deux trois mots à sa collègue tout aussi enthousiaste puis marmonne le prix en pianotant sur sa caisse enregistreuse. Elle attends que je la paie en regardant vaguement au loin, le rayon des shampoings. Elle me donne l’impression que je mets des plombes, alors que je vous jure que j’ai fait au plus vite. A peine mon billet posé sur le comptoir, il disparaît pour réapparaître sous forme de monnaie. « Next ! ». Eh ! Une seconde, j’ai même pas encore rangé ma monnaie, ni pris mes articles. Je déguerpis néanmoins, mon portefeuille dans un main, ma monnaie dans l’autre et mon sachet accroché au petit doigt. Aaah ! ces Duane Reade me manqueraient presque !
L'Empire State...of mind!
Je sors dans l’air qui se rafraîchit au fur et à mesure que le soir s’approche. Ai-je bien fait d’avoir pris uniquement ma petite veste, trompée par le soleil à mon arrivée ? Je vais vite me rendre compte que non !
Quelques pas plus loin, me voilà sur le large trottoir, à l’entrée de l’Empire State Building. Des familles, un groupe de jeunes et un car de touristes asiatiques admirent la façade. A côté des gens en costumes qui passent sans même lever la tête. Je me demande alors ce que ça doit être de travailler ici, à côté de ce monument ? Il fait partie de leur paysage commun, ils passent tous les jours devant sans même le voir. Ces gens sont-ils seulement monté au sommet ?
Je lève les yeux, lève les yeux, me tords le cou et… je remarque que le sommet se trouve encore plus haut. Je rentre dans le hall d’entrée. Pas grand monde, des gardiens souriants et au bout, sous un bas-relief représentant l’Empire State, un bureau d’information. Je sors mon voucher et me dirige vers l’homme qui semble attendre la fin de son service. Il m’indique les escaliers sur la droite. Je suis donc un groupe de quelques personnes pour arriver dans un second hall. Plusieurs guichets mais seulement deux d’ouvert. Après un regard à la ronde, je me rends compte qu’il n’ y a pas de file ! Super ! Les couloirs créés par des grosses cordes rouges, comme dans les parcs d’attraction, sont vides. Au bout, quelques personnes s’attardent mais je ne sais pas vraiment ce qu’elles attendent.
Je donne ma réservation à une dame qui aurait pu travailler au Duane Reade, on me remet mon billet et une brochure et je rejoins le petit groupe de personnes au bout de la non-file. Une toile est tendue contre le mur avec le paysage new-yorkais dominé par l’Empire State Building. Les gens posent en groupes, en famille et se figent sous la voix autoritaire d’une dame avec un appareil photo qui crie « One, two…three » et flash ! Reprise des sacs à dos et les suivants font le même cirque. Je trouve ça un peu ringard…Je pose néanmoins car j’ignore si on peut passer sans se faire prendre en photo. Je garde mon sac, esquisse un sourire et ignore le regard des suivants, impatients.
Je suis les personnes devant moi vers l’ascenseur. Entrée dans la cabine au compte gouttes sous la direction d’un black déguisé en gardien de musée. Les étages passèrent à une vitesse folle, si bien que quelques minutes plus tard, j’étais au sommet.
Une vue... à voir!
De grandes baies vitrées et derrière…une ville en miniature ! Une maquette de l’île sur laquelle je me trouve. Je sors, l’appareil photo autour du cou. Un vent froid me fouette le visage mais la vue me fait encore plus d’effet !
Derrière les grands barreaux, je découvre des centaines de petits blocs d’acier, des creux, les rues parfaitement alignées, quadrillant ce décor fascinant. L’île se finissait en pointe, comme happée par l’Hudson, les immeubles de Financial District semblant créer une digue.
Au loin, Miss Liberty regardait l’horizon sans prêter attention à tous ces touristes qui, d’en haut, tentaient de l’apercevoir. On voyait à peine les voitures au dessous, petits cubes mouvants sur un circuit miniaturisé.
Un tapis d’immeubles se dressait sous mes yeux, rivalisant de hauteur et pourtant paraissant tous ridiculement petits vus d’ici. Le Chrysler Building voulait se démarquer par sa forme et sa pointe qui semblait dire : « Allez-y bande de nases, je suis le plus haut et plus classe que vous tous réunis !».
D’autres étaient moins prétentieux et semblaient former des petits groupes par ci, par là. Quand j’ose me pencher, je ne vois que des toits plats et une perspective étrange, tombante dans la rue qu’à certains endroits, on en devine même pas. Ces façades pourraient mener au centre de la terre qu’on ne s’en rendrait pas compte. Un toboggan à pic vers les Enfers ? Les réservoirs d’eau sur les toits ressemblaient à des parachutes qui empêchaient les bâtiments de descendre plus bas encore.
De cette hauteur et à cette distance, le Manhattan Bridge, si imposant de près ne se résumait plus qu’à une série de filament reliant Manhattan à Brooklyn. Comme si quelqu’un avait traversé l’East River en mangeant une pizza et laissant derrière lui des fils de mozzarella !
Le Brooklyn Bridge émergeait timidement de l’eau et tendait ses câbles comme pour donner la main à la célèbre et jeune Manhattan, envahie chaque année par les touristes. Brooklyn, légèrement délaissée, se contentait d’observer la scène de loin et d’accueillir la nouvelle vague du rêve américain, plus zen, moins prétentieuse, le tout dans un flou artistique encore nouveau-né.
Alors oui, j’avais froid, le souffle devenait glacé et s’insérait sans demander mon avis dans les moindres fibres de ma veste d’été mais la vue qui s’offrait à mes yeux aurait pu me faire geler sur place sans que je ne m’en rende compte ! Ceci dit, je suis tout de même rentrée grignoter quelques cookies et me remettre des émotions, changer d’objectif et remettre mon écharpe en place. Parce que les émotions, c’est beau mais ça ne protège pas spécialement du froid et du vent !
Le soir tombait mais il était encore tôt. La foule arrivait par vague et emplissait la tour d’exclamations de joie, de rappels à l’ordre des plus jeunes et des baisers d’amoureux se croyant seuls au monde. J’étais seule et essayait tant bien que mal de ne pas me noyer dans cette foule de gens. Je regrettai un instant de ne pouvoir partager ce moment avec quelqu’un mais en fait, je me rendis compte que je partageais cet instant avec quelqu’un que finalement, je connaissais peu : moi. Emotion et chaleur m’envahirent sous le pic protecteur de l’Empire State Building. Un grand frère qui accueille tout le monde et offre à chacun une vue unique de la ville qu’il domine paisiblement. Car on a beau rapporter tous les mêmes photos, on aura toujours une vue différente de Manhattan. Il y a autant de vision possible que de gens qui foulent son sol célèbre.
Je me décide à braver les bourrasques et à retourner dehors. Le soleil s’en mêle et baigne toute la ville dans une couverture d’or jaune-orangé. Comme le Roi Midas qui avait souhaité transformer tout ce qu’il touchait en or, la boule de feu qui disparaissait au loin avait le même pouvoir ! Chaque immeuble, chaque vague, chaque pont et même Miss Liberty avaient prit la couleur du soleil couchant.
Magnifique. A couper le souffle. Et si en fait, c’est ici qu’est enfermé le soleil un fois la nuit tombée ? Manhattan ouvre une brèche pour faire le faire entrer dans une boite à bijoux géante. Et avant de disparaître, il remercie la ville en lui offrant les plus beaux, les plus éblouissants de ses rayons. Subjuguée par la vue, je n’entends même plus la foule qui a doublé en quelques minutes à peine.
Le soleil fini par trépasser totalement, pour une nuit. Et alors, plus de creux, plus de pics juste des milliers de minuscules lumières ! Les étoiles descendues du ciel pour couvrir la ville d’une couverture magique. Chaque immeuble se fond avec les autres pour créer ce tapis luminescent. Des chapelets de points lumineux qui fondent la ville dans un tableau abstrait que même Jackson Pollock n’aurait pas pu réaliser !
Cette dernière image restera à jamais gravée dans ma mémoire de new-yorkaise par procuration !
Les yeux gardant l’écho de cette vision, je redescends à contre cœur de l’Empire State Building. N’étant pas la seule à avoir cette idée à ce moment précis, je ne peux que suivre au pas, la file de gens venus eux-aussi admirer l’une des vues les plus plébiscitées par les touristes.
Le retour à l’hôtel se fera donc la tête encore dans les étoiles et la nuit suivra cette voie…lactée !
(désolée, c'est encore long... )
Passage au Duane Reade
Premier jour de ce second voyage ! Après avoir mangé un bagel typiquement délicieux, je prends le métro direction l’Empire State Building. Ou comment s’en mettre plein la vue dès son arrivée ? Il est à peine 17h mais on m’a bien spécifié d’y aller tôt pour éviter les files à l’entrée.
Histoire de m’approvisionner en grignotages et boissons pour monter là-haut, je pousse la porte vitrée. Mais même cette chaîne de supérettes évoque chez moi l’Amérique. Tous ces produits qu’on ne trouve pas chez nous font partie du voyage. Je peux alors m’imaginer ce qu’achètent ces new-yorkais dont je rêve la vie. Des produits de petits-déjeuners aux bonbons en passant par les céréales et les boissons de toute les couleurs.
Je me contente d’un bon vieux Coca-Cola (même les bouteilles ont l’air plus belles ici !) et d’un sachet de mini cookies. Tiens je vais prendre ces chocolats Hershey’s, ça ça fait vraiment New York. Même si je sais que le goût ne vaut pas le chocolat belge…
J’attends mon tour à la caisse. J’attends le traditionnel « Next ! » qui me fait sourire. La fille semble parfaitement peu intéressée par ce qu’elle fait. Elle me regarde à peine, scanne mes articles en regardant à gauche, tire un sachet en plastique en regardant à droite, dit deux trois mots à sa collègue tout aussi enthousiaste puis marmonne le prix en pianotant sur sa caisse enregistreuse. Elle attends que je la paie en regardant vaguement au loin, le rayon des shampoings. Elle me donne l’impression que je mets des plombes, alors que je vous jure que j’ai fait au plus vite. A peine mon billet posé sur le comptoir, il disparaît pour réapparaître sous forme de monnaie. « Next ! ». Eh ! Une seconde, j’ai même pas encore rangé ma monnaie, ni pris mes articles. Je déguerpis néanmoins, mon portefeuille dans un main, ma monnaie dans l’autre et mon sachet accroché au petit doigt. Aaah ! ces Duane Reade me manqueraient presque !
L'Empire State...of mind!
Je sors dans l’air qui se rafraîchit au fur et à mesure que le soir s’approche. Ai-je bien fait d’avoir pris uniquement ma petite veste, trompée par le soleil à mon arrivée ? Je vais vite me rendre compte que non !
Quelques pas plus loin, me voilà sur le large trottoir, à l’entrée de l’Empire State Building. Des familles, un groupe de jeunes et un car de touristes asiatiques admirent la façade. A côté des gens en costumes qui passent sans même lever la tête. Je me demande alors ce que ça doit être de travailler ici, à côté de ce monument ? Il fait partie de leur paysage commun, ils passent tous les jours devant sans même le voir. Ces gens sont-ils seulement monté au sommet ?
Je lève les yeux, lève les yeux, me tords le cou et… je remarque que le sommet se trouve encore plus haut. Je rentre dans le hall d’entrée. Pas grand monde, des gardiens souriants et au bout, sous un bas-relief représentant l’Empire State, un bureau d’information. Je sors mon voucher et me dirige vers l’homme qui semble attendre la fin de son service. Il m’indique les escaliers sur la droite. Je suis donc un groupe de quelques personnes pour arriver dans un second hall. Plusieurs guichets mais seulement deux d’ouvert. Après un regard à la ronde, je me rends compte qu’il n’ y a pas de file ! Super ! Les couloirs créés par des grosses cordes rouges, comme dans les parcs d’attraction, sont vides. Au bout, quelques personnes s’attardent mais je ne sais pas vraiment ce qu’elles attendent.
Je donne ma réservation à une dame qui aurait pu travailler au Duane Reade, on me remet mon billet et une brochure et je rejoins le petit groupe de personnes au bout de la non-file. Une toile est tendue contre le mur avec le paysage new-yorkais dominé par l’Empire State Building. Les gens posent en groupes, en famille et se figent sous la voix autoritaire d’une dame avec un appareil photo qui crie « One, two…three » et flash ! Reprise des sacs à dos et les suivants font le même cirque. Je trouve ça un peu ringard…Je pose néanmoins car j’ignore si on peut passer sans se faire prendre en photo. Je garde mon sac, esquisse un sourire et ignore le regard des suivants, impatients.
Je suis les personnes devant moi vers l’ascenseur. Entrée dans la cabine au compte gouttes sous la direction d’un black déguisé en gardien de musée. Les étages passèrent à une vitesse folle, si bien que quelques minutes plus tard, j’étais au sommet.
Une vue... à voir!
De grandes baies vitrées et derrière…une ville en miniature ! Une maquette de l’île sur laquelle je me trouve. Je sors, l’appareil photo autour du cou. Un vent froid me fouette le visage mais la vue me fait encore plus d’effet !
Derrière les grands barreaux, je découvre des centaines de petits blocs d’acier, des creux, les rues parfaitement alignées, quadrillant ce décor fascinant. L’île se finissait en pointe, comme happée par l’Hudson, les immeubles de Financial District semblant créer une digue.
Au loin, Miss Liberty regardait l’horizon sans prêter attention à tous ces touristes qui, d’en haut, tentaient de l’apercevoir. On voyait à peine les voitures au dessous, petits cubes mouvants sur un circuit miniaturisé.
Un tapis d’immeubles se dressait sous mes yeux, rivalisant de hauteur et pourtant paraissant tous ridiculement petits vus d’ici. Le Chrysler Building voulait se démarquer par sa forme et sa pointe qui semblait dire : « Allez-y bande de nases, je suis le plus haut et plus classe que vous tous réunis !».
D’autres étaient moins prétentieux et semblaient former des petits groupes par ci, par là. Quand j’ose me pencher, je ne vois que des toits plats et une perspective étrange, tombante dans la rue qu’à certains endroits, on en devine même pas. Ces façades pourraient mener au centre de la terre qu’on ne s’en rendrait pas compte. Un toboggan à pic vers les Enfers ? Les réservoirs d’eau sur les toits ressemblaient à des parachutes qui empêchaient les bâtiments de descendre plus bas encore.
De cette hauteur et à cette distance, le Manhattan Bridge, si imposant de près ne se résumait plus qu’à une série de filament reliant Manhattan à Brooklyn. Comme si quelqu’un avait traversé l’East River en mangeant une pizza et laissant derrière lui des fils de mozzarella !
Le Brooklyn Bridge émergeait timidement de l’eau et tendait ses câbles comme pour donner la main à la célèbre et jeune Manhattan, envahie chaque année par les touristes. Brooklyn, légèrement délaissée, se contentait d’observer la scène de loin et d’accueillir la nouvelle vague du rêve américain, plus zen, moins prétentieuse, le tout dans un flou artistique encore nouveau-né.
Alors oui, j’avais froid, le souffle devenait glacé et s’insérait sans demander mon avis dans les moindres fibres de ma veste d’été mais la vue qui s’offrait à mes yeux aurait pu me faire geler sur place sans que je ne m’en rende compte ! Ceci dit, je suis tout de même rentrée grignoter quelques cookies et me remettre des émotions, changer d’objectif et remettre mon écharpe en place. Parce que les émotions, c’est beau mais ça ne protège pas spécialement du froid et du vent !
Le soir tombait mais il était encore tôt. La foule arrivait par vague et emplissait la tour d’exclamations de joie, de rappels à l’ordre des plus jeunes et des baisers d’amoureux se croyant seuls au monde. J’étais seule et essayait tant bien que mal de ne pas me noyer dans cette foule de gens. Je regrettai un instant de ne pouvoir partager ce moment avec quelqu’un mais en fait, je me rendis compte que je partageais cet instant avec quelqu’un que finalement, je connaissais peu : moi. Emotion et chaleur m’envahirent sous le pic protecteur de l’Empire State Building. Un grand frère qui accueille tout le monde et offre à chacun une vue unique de la ville qu’il domine paisiblement. Car on a beau rapporter tous les mêmes photos, on aura toujours une vue différente de Manhattan. Il y a autant de vision possible que de gens qui foulent son sol célèbre.
Je me décide à braver les bourrasques et à retourner dehors. Le soleil s’en mêle et baigne toute la ville dans une couverture d’or jaune-orangé. Comme le Roi Midas qui avait souhaité transformer tout ce qu’il touchait en or, la boule de feu qui disparaissait au loin avait le même pouvoir ! Chaque immeuble, chaque vague, chaque pont et même Miss Liberty avaient prit la couleur du soleil couchant.
Magnifique. A couper le souffle. Et si en fait, c’est ici qu’est enfermé le soleil un fois la nuit tombée ? Manhattan ouvre une brèche pour faire le faire entrer dans une boite à bijoux géante. Et avant de disparaître, il remercie la ville en lui offrant les plus beaux, les plus éblouissants de ses rayons. Subjuguée par la vue, je n’entends même plus la foule qui a doublé en quelques minutes à peine.
Le soleil fini par trépasser totalement, pour une nuit. Et alors, plus de creux, plus de pics juste des milliers de minuscules lumières ! Les étoiles descendues du ciel pour couvrir la ville d’une couverture magique. Chaque immeuble se fond avec les autres pour créer ce tapis luminescent. Des chapelets de points lumineux qui fondent la ville dans un tableau abstrait que même Jackson Pollock n’aurait pas pu réaliser !
Cette dernière image restera à jamais gravée dans ma mémoire de new-yorkaise par procuration !
Les yeux gardant l’écho de cette vision, je redescends à contre cœur de l’Empire State Building. N’étant pas la seule à avoir cette idée à ce moment précis, je ne peux que suivre au pas, la file de gens venus eux-aussi admirer l’une des vues les plus plébiscitées par les touristes.
Le retour à l’hôtel se fera donc la tête encore dans les étoiles et la nuit suivra cette voie…lactée !
Dernière modification par Nicky13 le 05 avr. 2011, 14:54, modifié 1 fois.
- rainbowgirl
- Messages : 2754
- Inscription : 26 oct. 2008, 20:59
C'était une nouvelle fois un moment très sympa. Merci pour ce partage
C'est vrai qu'on s'y croirait... Duane Reade etc tout y est
C'est vrai qu'on s'y croirait... Duane Reade etc tout y est
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- Messages : 1013
- Inscription : 29 mars 2010, 09:23
Merci Nicky ! Encore une lecture plus qu'agréable ! J'ai vraiment eu des sensations comparables mais moi je sais pas l'écrire...
Merci Nicky!
Lors de mon unique (pour l'instant!) voyage à New York, je n'ai malheureusement pu monter là-haut... Mais avec ton récit et les photos que j'ai pu voir, là j'y étais presque et j'ai pu embrasser Manhattan du regard...
Pour le Duane Reade, j'ai vécu la même chose (avec du Dr Pepper à la place du coca), c'était peut-être la même caissière!
Et pour le chocolat, no comment... Je suis Lillois donc les chocolats belges, je les connais bien! mmmmmm!
Lors de mon unique (pour l'instant!) voyage à New York, je n'ai malheureusement pu monter là-haut... Mais avec ton récit et les photos que j'ai pu voir, là j'y étais presque et j'ai pu embrasser Manhattan du regard...
Pour le Duane Reade, j'ai vécu la même chose (avec du Dr Pepper à la place du coca), c'était peut-être la même caissière!
Et pour le chocolat, no comment... Je suis Lillois donc les chocolats belges, je les connais bien! mmmmmm!
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