Je ne me souviens pas, en 1999 pour les 30 ans, d'un tel battage médiatique. Là ce matin, en écoutant France Info, j'avais tout simplement l'impression que l'événement s'était passé hier !
"L'homme sur la lune, c'était la nuit dernière, il y a 40 ans" 
Alors posons-nous 2 minutes : pourquoi un tel battage ? Tout simplement parce que cela fera plus rêver les foules que de parler de la crise économique, du climat social archi mauvais et de la situation guère brillante de l'environnement, de la construction européenne ou de l'Afghanistan. C'est le bon vieux principe romain : du pain et des jeux. Dès qu'un événement peut distraire l'opinion, les médias l'exploitent à fond. Cela capte plus l'attention que la courbe du chomage ou du taux d'intérêt du livret A qui s'écroule (encore 0,50 de moins au 1er août !). Sans parler de la soit-disante baisse de TVA chez les restaurateurs dont Les Echos nous dit qu'elle a bel et bien fini dans la poche des restaurateurs... comme tous les économistes sérieux l'avait prédit ! Mais c'est un autre sujet...
En 1999, l'économie était en plein boom (le krach est arrivée en 2000...). Quelques articles et 3 reportages sur l'homme sur la lune ont suffit ! Et ceux qui veulent en savoir plus, savent où trouver l'info !
De façon générale, je suis d'ailleurs soufflé par l'ampleur prise par toutes les célébrations d'anniversaires en ce moment. Les 60 ans du débarquement et plus récemment les 120 ans de la tour Eiffel. Là les 40 ans de l'homme sur la Lune. Il y a quelques années, on fêtait surtout en grandes pompes les dates symboliques : 50 ans de ceci, 100 ans de cela. Mais alors expliquez-moi pourquoi on célèbre les uns et pas les autres : qui a entendu parler des 220 ans de la prise de la Bastille, le 14 juillet 2009 ?
