New York au fil des ans

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mafalda
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Inscription : 16 févr. 2008, 15:31

New York au fil des ans

Message par mafalda »

J'ouvre cette discussion au bar afin de ne pas polluer les autres rubriques.
En retournant à NY pour la troisième fois, je m'étais intérieurement fait la remarque de l'évolution de cette ville au fil des ans.
Il ne s'agit pas tant de l'évolution urbaine sur le plan architectural ou occupation des espaces, le 11 septembre étant passé par là, mais plutôt une certaine ambiance au niveau dynamique.
J'ai trouvé que NY vivait au ralenti par rapport à mes précédentes incursions.
Ce qui m'a fait m'adresser à vous pour en débattre, c'est un échange que j'ai eu hier avec un homme d'affaires qui fréquente cette ville depuis des années à des intervalles variables.
Rentrant fraichement de NY, il me dit être frappé par l'incidence de la récession visible dans la ville en dehors de tout ce qui est de l'ordre des entreprises.
Il y a moins de monde, les embouteillages mémorables se font plus rares.
Pour lui, cette ville est frappée de plein fouet par la crise.
Par contre, les français envahiraient les trottoirs (quand il dit français je pense que c'est par ce que cette langue lui parvient plus identifiable au premier chef, moi je dirais détenteurs de l'Euro (!).
Il a assisté à une vente d'oeuvres d'art modernechez Christie's, et même là le marché bascule dans le n'importe quoi, d'après lui.

Alors, si vous avez, vous aussi, des impressions à partager sur l'évolution de NY au fil des ans, votre avis m'intéresse.
mafalda
Messages : 2037
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Message par mafalda »

Voici une analyse de l'évolution des comportements des américains, et de fait new-yorkais, suite à l'envolée du prix du pétrole.


L'essence chère modifie en profondeur les comportements aux Etats-Unis


Les trains sont pleins, les scooters et les tondeuses mécaniques reviennent à la mode, tandis que certaines familles effectuent des couples claires dans leurs budgets de loisirs: l'essence chère est en train de modifier en profondeur la vie quotidienne des Américains.

Dans un pays où l'essence est peu taxée, la hausse vertigineuse du baril de brut, coté en dollars, a eu un effet direct sur le prix des carburants à la pompe: il a doublé depuis 2006 et quadruplé depuis 2001, mordant dans le budget mensuel de tous les consommateurs. L'onde de choc se fait ressentir partout.

"C'est de pire en pire. Les gens qui faisaient du volontariat arrêtent pour chercher du travail", témoigne John Gargotta, le directeur d'une association de bénévolat qui a vu son vivier de volontaires fondre de 20% en deux ans.

L'impact de l'essence chère n'est pas encore aussi grave que lors des chocs pétroliers des années 70 et 80: à la fin de l'été, l'essence va représenter 4,2% des dépenses des ménages américains, selon Brian Bethum, économiste en chef dans l'entreprise d'audit Global Insight, contre 3,7% au premier semestre. Le record historique date de 1981 avec 4,5%.

Mais l'on assiste déjà à des changement spectaculaires de comportement des consommateurs américains, selon la société de cotage des véhicules Kelley Blue Book, qui a mené une enquête auprès de 860 personnes. Quelque 28% ont dit avoir cessé d'acheter d'onéreux cafés dans la chaîne Starbucks, des DVD ou des CD.

Si 27% ont dit avoir arrêté d'assister à des événéments sportifs, 68% reconnaissent consommer moins dans les magasins et 44% des personnes interrogées ont dit prendre des vacances plus courtes à cause du prix de l'essence.

Certains secteurs bénéficient pourtant de ce phénomène: la société "American Lawn Mower" de l'Indiana (centre), qui produit des tondeuses mécaniques et électriques, a vu ses ventes augmenter de 20 à 30%, a indiqué à l'AFP sa responsable des ventes, Teri McClain.

Alors que les ventes de "SUV", ces gros 4x4 gloutons, sont en chute libre, certains Américains optent pour les deux roues légers, jusqu'ici confidentiels.

La société Motoprimo de Lakeville (Minnesota, nord), qui vend des scooters, en a écoulé autant depuis le début de l'année que lors des neuf premiers mois de 2007, a indiqué Tom Anderson, son responsable des ventes, au journal Northfield News: "nous sommes en rupture de stock", a-t-il dit.

D'autres prennent les bus, les tramways ou les trains de banlieue. De New York à Los Angeles, "capitale automobile" des Etats-Unis, les autorités font part d'une hausse notable du nombre d'usagers de transports en commun.

En Californie du sud, les trains de banlieue du réseau Metrolink ont transporté 50.000 personnes le 17 juin, une hausse de 15,7% par rapport au même jour de 2007.

"Il est évident que c'est un résultat des prix de l'essence", commente Dave Sotero, porte-parole du réseau Metro, qui fédère les transports en commun à Los Angeles, et a enregistré une hausse de 6% de ses usagers entre mai 2007 et mai 2008.

A l'autre bout des Etats-Unis, les responsables new-yorkais ont fait état d'une hausse de 6,6% du nombre de passagers sur la ligne de train PATH reliant la ville et le New Jersey, à l'ouest, lors des cinq premiers mois de l'année. Et dans le Maryland, certains comtés pensent à réduire les parcours des bus scolaires jaunes, ce qui va obliger les petits écoliers à marcher un peu plus.
newyorker
Messages : 169
Inscription : 21 juin 2007, 13:12

Message par newyorker »

Merci pour ce rapport interessant Mafalda! :wink:
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