Le voyage
A l’aube déjà je ne tenais plus en place.
Enfin nous voilà à l’aéroport. Mon mari toujours le mot pour rire me demande (pour me faire flipper) si je suis bien certaine que les passeports sont conformes.
Interrogatoire du préposé, la question tant attendue : pourquoi partez vous de Bruxelles alors que vous habitez en Espagne ??? Toute situation étrange les interpelle.
Un envie irrésistible me pousse à lui répondre : « parce que nous avons voulu acheter des sandwichs à se rouler par terre chez un adresse bien connue de Bruxelles », la sagesse m’a poussée au silence.
Je chantonnais des « youpiepie tagatagadé New York we are coming soon » en lançant parfois une jambe en l’air en parcourant les couloirs vers notre avion. Non non ne vous inquiétez pas mon mari est habitué.
Flight AA 171 to New York ……
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Aucun regret d’avoir pris American Airlines. Ils sont super gentils, mais alors en plus c’est direct l’ambiance américaine à fond la caisse.
L’avion est un peu vioc, pas d’écrans perso, mais par contre quelle place pour les jambes !
Quel contraste avec d’autres compagnies que j’ai prises.
Un 767, distribution des places : deux trois deux ! Parfait, je préfère aux 747 qui avec leur trois places côte à côte offrent toujours un voisin pas vraiment souhaité.
Personne à côté de nous, l’avion presque vide personne (pas rempli à 40%) devant nous donc pas de voyageurs couchés sur nos genoux, personne en biais non plus, bref on respire. Tout à fait relax ce voyage.
Le repas, ce n’est pas la haute gastronomie, mais tout à fait correct.
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Beef ou chicken ? Beef please. J’en ai goûté quelques morceaux, pas plus, pensant aux petits bijoux sandwichs qui nous attendent dans notre sac. Faudra les manger avant notre arrivée si on ne veut pas du chien douanier de l’autre fois reniflant à présent non pas le jambon espagnol mais le gouda.
Je me suis demandée si l’accompagnement c’était des frites complètement ratata ou des gnocchis ! Mais oui à l’autopsie, pas de doute, c’étaient des gnocchis. A éviter en plein vol, surtout quand on sait que deux repas nous attendent encore aujourd’hui à New York.
Le prix de la bouteille de vin à 5 euro la bouteille me rappelle que nous partons vers le pays où le vin n’est pas donné, cela me change de la sangria.
Ils passent deux films, un tas de pub, CBS et des extraits du « late night show », bref nous sommes déjà en Amérique.
Bye bye Iberia, désolé pour la prochaine fois mon choix est fait.