Candidats à l'investiture présidentielle américaine
Modérateurs : patricia, Didier, photos
John McCain optimiste face à Obama
John McCain s'annonce optimiste. L'Amérique profonde devrait aimer son profil face à Obama perçu comme trop conceptuel voire élitiste.
Depuis 1980, c'est le cow boy qui a toujours gagné une présidentielle US face à un intellectuel.
Reagan face à Carter, Bush face à Dukakis, Clinton face à Bush, Clinton face à Dole, Bush face à Gore et encore davantage Bush face à Kerry : celui qui incarne l'Amérique profonde gagne toujours face à l'intellectuel.
En 2008, ce sera Obama dans le rôle de l'intellectuel et McCain dans celui de l'Américain authentique.
Si ce rapport reste sur ces bases, la présidentielle s'annonce ouverte car l'esprit des rivages est loin d'être représentatif de celui de l'intérieur.
John McCain s'annonce optimiste. L'Amérique profonde devrait aimer son profil face à Obama perçu comme trop conceptuel voire élitiste.
Depuis 1980, c'est le cow boy qui a toujours gagné une présidentielle US face à un intellectuel.
Reagan face à Carter, Bush face à Dukakis, Clinton face à Bush, Clinton face à Dole, Bush face à Gore et encore davantage Bush face à Kerry : celui qui incarne l'Amérique profonde gagne toujours face à l'intellectuel.
En 2008, ce sera Obama dans le rôle de l'intellectuel et McCain dans celui de l'Américain authentique.
Si ce rapport reste sur ces bases, la présidentielle s'annonce ouverte car l'esprit des rivages est loin d'être représentatif de celui de l'intérieur.
John McCain est confiant
Le camp républicain est de plus en plus confiant persuadé que la mode Obama ne se transformera pas en désir d'élection.
Le Sénateur Républicain a choisi un créneau simple : incarner l'Amérique profonde aux valeurs morales simples et solides dont le courage d'avoir " raison trop tôt ".
Cette phrase résume l'offensive risquée du Sénateur de l'Arizona puisqu'elle prend à revers l'opinion.
Il représente l'Amérique profonde loin des Capitales qui s'enthousiasment pour les vedettes médiatiques (Chicago pour Obama et New York pour Clinton). Lui, il choisit le jeans, la pêche et les photos de barbecue au coin de la maison en rondins de bois.
Tous les clichés sont réunis mais sa communication n'est que plus efficace.
Ses valeurs morales sont simples. Ce sont celles qui ont guidés ses primaires contre GW Bush en lors de la présidentielle 2 000. Le 04/01/07, il a effectué une longue déclaration pour se féliciter de l'évolution des financements politiques et du statut des lobbyistes.
Sur ce thème désormais très populaire, il a tenu à ce que chacun reconnaisse qu'il avait " eu le courage d'avoir raison trop tôt dans des conditions de solitude ". Mais aujourd'hui, il est rejoint y compris par des démocrates…
C'est le même schéma qu'il défend dans la guerre en Irak. Il est le seul à défendre l'augmentation des effectifs militaires. A côté de ses déclarations, GW Bush ferait presque figure de " colombe "…
Comment comprendre une position en décalage aussi profond avec les attentes de l'opinion ?
Le pari de John McCain est simple.
Tout d'abord, en matière de courage, c'est la première qualité reconnue à cet ancien prisonnier de guerre.
Ensuite, s'il en est un qui est demeuré à l'écart des " jeux de Washington ", c'est bien ce responsable républicain qui est de tous les combats pour l'éthique en politique au prix d'avoir même parfois manifesté publiquement son indépendance face à certains donateurs de son parti.
Enfin, McCain mise sur un retournement de l'opinion américaine. Les troupes ne peuvent être abandonnées. L'Amérique profonde attend le retour de ses soldats mais elle n'accepterait pas une retraite humiliante.
En réalité, McCain considère que l'opinion américaine, après avoir donné son coup de semonce lors des élections du 07/11/06, se retournera dés la moindre crispation dans cette région. Que dire si des actes terroristes devaient reprendre …
Derrière sa démarche, il y a une conviction profonde. L'Amérique est restée républicaine. Elle a certes marqué sa désapprobation pour le coût humain de l'intervention américaine en Irak mais elle a surtout dénoncé les moeurs de Washington.
C'est ce volet qui a conduit la droite religieuse à s'abstenir et à creuser la défaite du 07/11/07.
Or, McCain est une figure emblématique d'une droite républicaine qui a respecté toutes les preuves anciennes d'une rigueur exemplaire et d'une éthique irréprochable.
Cette bataille de l'éthique sera le drapeau du Parti Républicain derrière une candidature McCain.
Les supporters de McCain estiment doc que la primaire démocrate terminée, c'est une autre campagne qui débute et là leur candidat est le seul à disposer d'un profil rassembleur correspondant aux valeurs de l'Amérique profonde.
Le camp républicain est de plus en plus confiant persuadé que la mode Obama ne se transformera pas en désir d'élection.
Le Sénateur Républicain a choisi un créneau simple : incarner l'Amérique profonde aux valeurs morales simples et solides dont le courage d'avoir " raison trop tôt ".
Cette phrase résume l'offensive risquée du Sénateur de l'Arizona puisqu'elle prend à revers l'opinion.
Il représente l'Amérique profonde loin des Capitales qui s'enthousiasment pour les vedettes médiatiques (Chicago pour Obama et New York pour Clinton). Lui, il choisit le jeans, la pêche et les photos de barbecue au coin de la maison en rondins de bois.
Tous les clichés sont réunis mais sa communication n'est que plus efficace.
Ses valeurs morales sont simples. Ce sont celles qui ont guidés ses primaires contre GW Bush en lors de la présidentielle 2 000. Le 04/01/07, il a effectué une longue déclaration pour se féliciter de l'évolution des financements politiques et du statut des lobbyistes.
Sur ce thème désormais très populaire, il a tenu à ce que chacun reconnaisse qu'il avait " eu le courage d'avoir raison trop tôt dans des conditions de solitude ". Mais aujourd'hui, il est rejoint y compris par des démocrates…
C'est le même schéma qu'il défend dans la guerre en Irak. Il est le seul à défendre l'augmentation des effectifs militaires. A côté de ses déclarations, GW Bush ferait presque figure de " colombe "…
Comment comprendre une position en décalage aussi profond avec les attentes de l'opinion ?
Le pari de John McCain est simple.
Tout d'abord, en matière de courage, c'est la première qualité reconnue à cet ancien prisonnier de guerre.
Ensuite, s'il en est un qui est demeuré à l'écart des " jeux de Washington ", c'est bien ce responsable républicain qui est de tous les combats pour l'éthique en politique au prix d'avoir même parfois manifesté publiquement son indépendance face à certains donateurs de son parti.
Enfin, McCain mise sur un retournement de l'opinion américaine. Les troupes ne peuvent être abandonnées. L'Amérique profonde attend le retour de ses soldats mais elle n'accepterait pas une retraite humiliante.
En réalité, McCain considère que l'opinion américaine, après avoir donné son coup de semonce lors des élections du 07/11/06, se retournera dés la moindre crispation dans cette région. Que dire si des actes terroristes devaient reprendre …
Derrière sa démarche, il y a une conviction profonde. L'Amérique est restée républicaine. Elle a certes marqué sa désapprobation pour le coût humain de l'intervention américaine en Irak mais elle a surtout dénoncé les moeurs de Washington.
C'est ce volet qui a conduit la droite religieuse à s'abstenir et à creuser la défaite du 07/11/07.
Or, McCain est une figure emblématique d'une droite républicaine qui a respecté toutes les preuves anciennes d'une rigueur exemplaire et d'une éthique irréprochable.
Cette bataille de l'éthique sera le drapeau du Parti Républicain derrière une candidature McCain.
Les supporters de McCain estiment doc que la primaire démocrate terminée, c'est une autre campagne qui débute et là leur candidat est le seul à disposer d'un profil rassembleur correspondant aux valeurs de l'Amérique profonde.
Hillary Clinton commet la bourde qu'elle attendait de Barack Obama
Les conséquences de sa déclaration sur Robert Kennedy sont considérables pour la candidate démocrate qui apparaît froide, calculatrice et machiavélique. Elle a commis la bourde qu'elle attendait d'Obama.
Il est difficile d'imaginer en France la dureté de l'exposition d'un candidat aux USA et a fortiori d'un candidat à la présidentielle.
Pendant longtemps, Clinton a attendu la "bourde" qui discréditerait Obama montrant son inexpérience.
Mais Hillary Clinton a fait le "faux pas" en évoquant l'assassinat de Robert Kennedy.
Une faute tellement grave que Barack Obama n'a même pas eu à siffler lui-même la faute tant chacun se pressait dans ce cadre.
Dans le New York Daily News, Hillary Clinton revient sur ce fait et multiplie les explications embarrassées qui ne justifient rien et expliquent pas davantage.
Il lui sera très difficile de raccrocher dans de telles circonstances.
Les conséquences de sa déclaration sur Robert Kennedy sont considérables pour la candidate démocrate qui apparaît froide, calculatrice et machiavélique. Elle a commis la bourde qu'elle attendait d'Obama.
Il est difficile d'imaginer en France la dureté de l'exposition d'un candidat aux USA et a fortiori d'un candidat à la présidentielle.
Pendant longtemps, Clinton a attendu la "bourde" qui discréditerait Obama montrant son inexpérience.
Mais Hillary Clinton a fait le "faux pas" en évoquant l'assassinat de Robert Kennedy.
Une faute tellement grave que Barack Obama n'a même pas eu à siffler lui-même la faute tant chacun se pressait dans ce cadre.
Dans le New York Daily News, Hillary Clinton revient sur ce fait et multiplie les explications embarrassées qui ne justifient rien et expliquent pas davantage.
Il lui sera très difficile de raccrocher dans de telles circonstances.
Le ticket Obama-Clinton compromis
elui qui pourrait devenir le premier président noir des États-Unis est sous la protection des policiers du Secret Service, le bureau fédéral chargé de la protection des personnalités, depuis le début de sa campagne. Ses partisans ont plusieurs fois évoqué leur crainte que le sénateur de l'Illinois soit assassiné comme Robert Kennedy ou le pasteur Martin Luther King, tué en avril 1968.
Les excuses d'Hillary Clinton, justifiant sa gaffe par les nouvelles alarmantes sur la santé d'Edward "Ted" Kenneddy, ne devraient pas suffire à réparer son écart de langage et surtout à combler le fossé qui se creuse avec les membres du camp d'Obama. Ces derniers réfléchissent actuellement à celui ou celle qui formerait un ticket électoral avec le sénateur de l'Illinois en tant que vice-président. Un poste qui pourrait bien échapper à l'ex-première dame après ses déclarations...
Nathalie Collard de la Presse ( canada )a décrit Hillary Clinton. Elle a tout dit
Hillary Clinton dit qu’elle persiste car elle veut montrer qu’elle est tenace, qu’elle se bat jusqu’au bout. Elle vit plutôt dans le déni. Son attitude n’est plus celle d’une battante mais plutôt d’une femme incapable de regarder la situation en face. Une femme qui est prête à monter au front alors que le bon sens et l’intérêt commun lui commandent de se retirer. Voilà un trait de personnalité qu’on ne souhaite surtout pas voir chez quelqu’un qui aspire à diriger une puissance mondiale comme les États-Unis”.
Nathalie Collard
Hillary Clinton dit qu’elle persiste car elle veut montrer qu’elle est tenace, qu’elle se bat jusqu’au bout. Elle vit plutôt dans le déni. Son attitude n’est plus celle d’une battante mais plutôt d’une femme incapable de regarder la situation en face. Une femme qui est prête à monter au front alors que le bon sens et l’intérêt commun lui commandent de se retirer. Voilà un trait de personnalité qu’on ne souhaite surtout pas voir chez quelqu’un qui aspire à diriger une puissance mondiale comme les États-Unis”.
Nathalie Collard
fidel castro s'invite dans la campagne américaine et parle de Barack Obama
Fidel Castro estime que le démocrate Barack Obama est le candidat le plus engagé sur les questions sociales, parmi ceux qui briguent la présidence américaine.
et continue
Si je le défendais, je ferais une énorme faveur à ses rivaux".
Fidel Castro estime que le démocrate Barack Obama est le candidat le plus engagé sur les questions sociales, parmi ceux qui briguent la présidence américaine.
et continue
Si je le défendais, je ferais une énorme faveur à ses rivaux".
Pour vous faire une idée plus précise du programme des trois candidats encore en lice :
http://www.centrejeangol.be/documents/C ... lanche.pdf
Compare point par point les idées et les actes déjà posés par McCain, Clinton et Obama.
http://www.centrejeangol.be/documents/C ... lanche.pdf
Compare point par point les idées et les actes déjà posés par McCain, Clinton et Obama.
merci JP
mais y u une chose qui n'est pas très juste.
Obama n'est pas pour la peine de mort!
pour lui il en est triste d'arriver a la peine de mort
et ce n'est pas la meilleur solution pour punir
et que la prison a vie peux et bien pire!
meme si il va pas faire pour stopper ca
vu comme il dit ont peux pas pardonner les meutres et viole d'enfants
( ou je suis tout a fait d'accord avec lui )
+ de 67 % des américains soutien la peine de mort!
si il dit qu'il est contre ca pourrais encore lui faire perdre des points
mais y u une chose qui n'est pas très juste.
Obama n'est pas pour la peine de mort!
pour lui il en est triste d'arriver a la peine de mort
et ce n'est pas la meilleur solution pour punir
et que la prison a vie peux et bien pire!
meme si il va pas faire pour stopper ca
vu comme il dit ont peux pas pardonner les meutres et viole d'enfants
( ou je suis tout a fait d'accord avec lui )
+ de 67 % des américains soutien la peine de mort!
si il dit qu'il est contre ca pourrais encore lui faire perdre des points
je le croyais mort Fidel ??? ce ne serait pas plutôt Raul ????D.Zitka a écrit :fidel castro s'invite dans la campagne américaine et parle de Barack Obama
Fidel Castro estime que le démocrate Barack Obama est le candidat le plus engagé sur les questions sociales, parmi ceux qui briguent la présidence américaine.
et continue
Si je le défendais, je ferais une énorme faveur à ses rivaux".
S'il n'est pas contre, il est donc pour... Maintenant, qu'il émette certaines réserves, je veux bien. Heureusement même...D.Zitka a écrit :merci JP
mais y u une chose qui n'est pas très juste.
Obama n'est pas pour la peine de mort!
pour lui il en est triste d'arriver a la peine de mort
et ce n'est pas la meilleur solution pour punir
et que la prison a vie peux et bien pire!
meme si il va pas faire pour stopper ca
vu comme il dit ont peux pas pardonner les meutres et viole d'enfants
( ou je suis tout a fait d'accord avec lui )
+ de 67 % des américains soutien la peine de mort!
si il dit qu'il est contre ca pourrais encore lui faire perdre des points
Non, il n'est pas mort, Fidel. Il s'est retiré des affaires et c'est Raul qui est à la tête de Cuba.eiffel.65 a écrit : je le croyais mort Fidel ??? ce ne serait pas plutôt Raul ????
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